Après le plaidoyer à l’endroit des leaders religieux et communautaires pour la prise en compte de la loi qui régit l’avortement sécurisé le 25 août dernier, l’ONG Espoir de la famille grâce à son partenaire financier Urgent Africa Fund a organisé du 06 au 07 septembre un atelier de formation sur les droits à la santé sexuelle et reproductive. Pour l’occasion c’est l’hôtel Edith Palace qui a servi de cadre.
Renforcer les capacités des femmes, membres d’associations de défense des droits des femmes sur le contenu de la loi N° 2021-12 modifiant et complétant la loi 2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction en République du Bénin afin de faciliter sa vulgarisation. Tel est l’objectif de l’ONG Espoir de la famille en organisant sur deux jours d’affilée un atelier de formation au profit des femmes leaders d’associations de défense de la cause féminine en République du Bénin. Étaient présents pour lancer cette activité : une équipe de représentants du DDS, la présidente de l’ONG et son Directeur Exécutif.
À la suite d’une brève présentation de l’organisation, Lucie AVOCETIEN, présidente de l’ONG, a donné quelques conseils pratiques aux participants sur l’avortement sécurisé. C’est à sa suite que le top des travaux sera donné par la représentante du Directeur Départemental de la santé, Mme AGBO Monlemey L. Jeannine. Les Dés ainsi jetés, cet atelier a été meublé par différentes communications.
La première communication donnée par Dr Thierry Lawale coordonnateur de l’agence nationale de soins de santé primaires (Anssp). Selon lui la question des droits à la santé sexuelle et reproductive demeure toujours une cause sociale. Il donne son avis positif sur l’avortement sécurisé et la planification familiale. En outre il met en exergue quelques conseils aux jeunes filles et femmes en leur donnant quelques méthodes contraceptives. La deuxième communication donnée par Kodjo da Silveira s’est accentuée sur les droits de la femme.
Pour s’en tenir à ses propos, tout individu est titulaire de droit et l’état central, titulaire des obligations a ratifié certains instruments dont le protocole de Maputo, la déclaration universelle des droits de l’homme, la charte africaine de la jeunesse et bien d’autres pour protéger ces droits. Poussant plus loin le bouchon, il ajoute qu’au plan national, plusieurs lois ont été votées par le législateur béninois. C’est une occasion pour les participants de poser des préoccupations. Lesquelles préoccupations ont été élucidées par des cas pratiques. Rappelons que cet atelier s’est achevé ce jeudi 07 septembre sous une note de satisfaction renvoyant ainsi les participants dans une mission de vulgarisation des acquis.
Par José Adandé