Grâce au soutien financier de UAF-AFRICA, l’association Biowa a tenu sa deuxième réunion de sensibilisation le 7 décembre dernier, axée sur la promotion de plaidoyers efficaces en faveur des droits des filles et des femmes en situation de handicap. Cette rencontre a spécifiquement ciblé les leaders communautaires, les acteurs de la société civile, ainsi que d’autres individus engagés dans la lutte contre les violences envers les femmes et les filles. Les participants, venus de divers horizons, ont saisi cette opportunité pour saluer la vision du gouvernement du président Patrice Talon. Ils ont loué son courage manifesté à travers l’adoption audacieuse de la loi visant à protéger dorénavant les femmes en situation de handicap, mettant ainsi en évidence l’impératif crucial de garantir la protection des filles et des femmes au Bénin.
L’association Biowa a lancé une vaste mobilisation visant à sensibiliser les parties prenantes sur les difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes filles et femmes handicapées, ainsi qu’à promouvoir la mise en œuvre effective des lois béninoises destinées à protéger leurs droits. Réputée pour son engagement inébranlable dans la lutte contre les violences envers les femmes et les filles au Bénin, Biowa a orchestré des discussions fructueuses lors de cette activité, mettant l’accent sur la nécessité de développer des stratégies de vulgarisation des lois existantes et des politiques inclusives renforçant la sécurité et le bien-être des filles handicapées au sein des communautés.
La présidente de Biowa a souligné les défis spécifiques auxquels font face les filles handicapées en matière de violences et d’exploitation. Selon Lucrèce Avahoui, les obstacles incluent l’infantilisation, la déresponsabilisation, la stérilisation, ainsi que l’avortement et la contraception forcés. Elle a salué le courage des acteurs étatiques pour améliorer la situation des femmes, soulignant l’importance de l’implication des organisations de la société civile (OSC) pour concrétiser les aspirations derrière ces lois.
Au cours de la réunion, des sessions éducatives approfondies ont informé sur les dispositions légales existantes visant à protéger les droits des filles handicapées, soulignant l’importance de leur application effective pour garantir une société inclusive et respectueuse. Des témoignages poignants de filles handicapées victimes de violences ont suscité une prise de conscience collective, incitant les participants à formuler des plaidoyers en faveur des droits des filles handicapées et à appeler à des actions concrètes.
Les participants ont exprimé leur volonté d’engager des actions tangibles en formulants des plaidoyers appelant à renforcer les mécanismes de protection, garantir l’accessibilité des services pour les filles handicapées et prendre des mesures fermes contre les auteurs de violences. Biowa demeure résolument engagée à poursuivre ses actions de plaidoyer en faveur des droits des filles handicapées et reste ouverte à toute collaboration avec les institutions gouvernementales pour instaurer des changements positifs et durables dans la protection des populations les plus vulnérables. Cette activité marque une étape significative dans la sensibilisation et la promotion des droits des filles handicapées, témoignant de la puissance de la collaboration entre la société civile et les acteurs étatiques.
Par Pancrasse GANDAHO